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Après une série d’agressions, dont une mortelle, visant des adolescents, le gouvernement entend « agir dès les premiers signes » de violence chez les jeunes, a affirmé ce lundi 8 avril la porte-parole Prisca Thévenot, évoquant « la mise en place de conseils disciplinaires » à l’école primaire.
« Nous devons pouvoir agir avant que cela ne dégénère », a-t-elle déclaré sur France 2, en réaction aux agressions qui se sont succédé la semaine passée : celle de Samara, 14 ans, rouée de coups devant son collège à Montpellier ; celle d’une autre adolescente du même âge tombée dans un guet-apens à Tours ; ou encore celle du jeune Shemseddine, 15 ans, battu à mort à Viry-Châtillon (Essonne).
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« Si on arrive à de tels actes de barbarie (…) il faut regarder ce qui se passe avant » et « c’est souvent au niveau du primaire », avec « des petits faits qui mit bout à bout on se dit “c’est pas très grave, ce sont des enfantillages” mais en fait ils doivent être sanctionnés directement », a estimé Prisca Thevenot.
« Un manque à l’autorité, une phrase trop forte »
« Nous devons agir dès les premiers signes et donc dès le primaire, avec par exemple la mise en place de conseils disciplinaires très tôt », a ajouté la porte-parole, qui y voit un moyen de « responsabiliser tous les adultes autour de l’enfant » lorsque survient « un manque à l’autorité, une phrase trop forte, un mot qui ne devrait pas être prononcé ».
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Cette proposition a déjà été avancée par le Premier ministre, Gabriel Attal, qui a encore déclaré samedi dans un entretien avec plusieurs titres de presse régionale : « Il n’y a pas de conseil de discipline en tant que tel à l’école primaire et je pense que c’est une question qui se pose. »